Verdiana Ciccone, ancienne étudiante du Programme international URJC/RFEF/FIFA/CIES en management du sport vient de terminer le FIFA Master. Elle parle des expériences et des souvenirs qu’elle a engrangés pendant plus de 10 mois, ainsi que de ses projets futurs.
D'où viens-tu et quelles étaient tes activités professionnelles avant de commencer le FIFA Master ?
Je viens de Monopoli, une ville d’environ 50'000 habitants située dans le sud-est de l’Italie. Avant de commencer le FIFA Master, j'étais Junior Sales Manager dans le secteur du tourisme dans les Pouilles. C’est une des régions d’Italie qui connaît un fort développement dans ce domaine. Conjointement, je proposais mes services en tant qu’interprète et traductrice freelance.
Quelles ont été tes premières impressions de la Suisse où tu as suivi la troisième partie du FIFA Master, c'est-à-dire le module de droit du sport.
Il y a d’abord la ponctualité qui est une religion en Suisse, et cela m'a stressée les premiers jours. Ensuite, ce qui m’a frappé, c’est le calme qui règne à Neuchâtel qui est également une ville agréable. J’y ai découvert une ambiance totalement différente de celles de Milan et de Leicester. Mais je pense que cela contribue à la beauté du FIFA Master : la diversité enrichissante qu’il nous offre.
As-tu des souvenirs particuliers de tes expériences à Leicester et à Milan ?
Franchement, il y a tellement de souvenirs qu'il est difficile d'en choisir certains plutôt que d’autres !
À Leicester, j'ai vraiment aimé les cours d'histoire donnés par le professeur Martin Polley. Quant aux visites sur le terrain, je n'oublierai jamais le moment où nous sommes allés à Wimbledon. Et le match d’Europa League Leicester-Napoli, trois jours seulement après mon arrivée dans cette ville britannique. En dehors du côté académique, j'ai apprécié le « Secret Santa » organisé entre nous le dernier jour que nous avons passé dans la ville des « Foxes ».
En ce qui concerne le module de Milan, je me suis sentie très privilégiée de pouvoir admirer « mon équipe » - à savoir l’Inter – évoluer plusieurs fois à San Siro… et de la voir gagner la Supercoppa ! La rencontre avec Javier Zanetti, le dernier jour des cours, a constitué un autre moment en or. Finalement, je ne peux pas oublier le dîner organisé à la « Tavola della Felicitá » par deux de nos collègues « latinas ». Un moment fort de notre « teambuilding » en Italie.
Pourquoi as-tu décidé de consacrer presque un an au FIFA Master ? Était-ce une décision difficile pour des raisons professionnelles ou familiales ?
J'ai décidé de consacrer un an au FIFA Master car je voulais élargir mes horizons et comprendre les opportunités internationales que le sport pouvait m'offrir. Ce n'était pas évident au niveau économique et j'espère que, dans les prochaines années, il y aura davantage de bourses attribuées aux étudiants. Sur le plan personnel, commencer le FIFA Master a représenté mon plus grand défi, notamment après la pandémie. Mais je suis vraiment heureuse de m’être envolée en septembre dernier pour Leicester, là où l’aventure a commencé.
Le Programme international FIFA/CIES a-t-il été utile pour te préparer à cette grande expérience ? De quelle manière ?
Je pense que le Programme international FIFA/CIES a été utile en raison de son contenu propédeutique pour le FIFA Master. Il constitue une bonne introduction académique aux principaux thèmes relatifs à la gestion du sport. De plus, j'ai compris à quel point le réseautage est vital dans le sport au cours de de ce Programme que j’ai suivi en Espagne à l’Universidad Rey Juan Carlos et la Real Federación Española de Fútbol.
Quels sont les trois principaux défis auxquels sont confrontées les organisations sportives aujourd'hui ?
Je citerai la durabilité, notamment dans le domaine de l’environnement, le militantisme dans le sport et la rétention de la génération Z.
Qui sera le manager sportif de demain ? Quelles qualités devrait-il ou elle avoir ?
Le manager de demain devrait avoir une vision globale du monde du sport sur les questions mentionnées ci-dessus. De plus, il devra miser sur l'innovation et le changement. En effet, jusqu'à présent, le sport est principalement gouverné par des hommes blancs.
Maintenant que le FIFA Master est terminé, qu'as-tu l'intention de faire ?
J'espère enfin retrouver mes camarades du Programme URJC/RFEF/FIFA/CIES à Madrid, me détendre un peu dans les Pouilles. Ensuite, il me faudra évidemment commencer à postuler pour un emploi.
Ton sportif préféré ?
Sans hésitation : Roger Federer
Que feras-tu dans 20 ans ?
Je contribuerai à avoir un impact grâce au sport en m'appuyant sur différents programmes internationaux au sein d’une fondation sportive.